L’apport travail

L’APPORT-TRAVAIL

L’APPORT-TRAVAIL est la reconnaissance par les pouvoirs publics de l’effort d’auto-construction qui compensait le manque de possibilités financières.

L’APPORT-TRAVAIL a été défini le 5 mai 1949 à PESSAC (Gironde) et admis en mars 1951 sous la pression de l’Union Nationale des Castors.
Il sera reconnu officiellement le 12 Août 1952 par décret MRU n°52/125.

Le règlement intérieur préconisait l’apport de 24 heures par mois (puis 30) plus 96 heures de congés annuels (dont la durée à l’époque était de 15 jours)

Les tâches et travaux représentant les points forts de l’APPORT-TRAVAIL ; pour les 101 habitations de CLAIRE-CITE à REZE (44), cela correspond aux tâches de débroussaillage, nettoyage, déminage de la propriété, de la carrière et pistes d’aérodrome, réalisation des 101 fondations, détournement d’un ruisseau, construction de plateformes servant pour la préfabrication, terrassements pour les réseaux de viabilité, infrastructure des voies, fabrication des agglomérés, des modénatures, des carreaux de plâtres, manutention et mise à pied d’oeuvre la nuit (par wagonnet).

Exemple d’APPORT-TRAVAIL sur le prix d’un parpaing (en Mars 1951) :

 

En usine :
Fabriqué sur chantier par une entreprise :
Fabriqué par les castors : 

54 Francs*
37 Francs*
19 Francs*

Par ailleurs,
correspondaient à un total de plus de
ce qui fait un prix moyen horaire de 

206.250 heures cumulées annuelles
 49.629.514 Francs*,
240 Francs*.

* Francs de l’époque